Au domaine familial, transmis de père en fils depuis 1600, André Mathieu a pris la suite de son père en 1987. L’exploitation se répartit maintenant sur 13 ha de Châteauneuf-du-Pape et 4 ha de Côtes du Rhône.
Trois Châteauneuf-du-Pape rouges, deux Châteauneuf-du-Papeblancs et deux Côtes du Rhône sont vinifiés et élaborés par André Mathieu. La première cuvéeChâteauneuf-du-Pape rouge, une cuvée traditionnelle “Domaine André Mathieu”, regroupe les 13 cépages autorisés de l’appellation et dévoile un vin élégant où les tanins se fondent dans la rondeur des arômes. La cuvée spéciale “La Centenaire” est un vin élaboré à partir des plus vieilles vignes de l’exploitation (plantées entre 1890 et 1914). Une complexité aromatique, un vinsoyeux aux tanins fins sont les caractéristiques de cette cuvée que l’on trouve seulement lors les plus beaux millésimes. Enfin, la cuvéeVin Di Felibre est un Châteauneuf-du-Pape atypique, dominé par le cépage Mourvèdre et élevé en fûts neufs.
Domaine André MATHIEU
André Mathieu
3 bis, Route de Courthézon
84230 Châteauneuf-du-Pape
Téléphone : 04 90 83 72 09 et 06 09 08 93 77
Le château surplombe la vallée du Lot, sur un terroirargilo-calcaireblanc type champenois et de marnes du tertiaire lacustre d’une superficie de 12 ha. Les vignes, plantées à plus de 250 m d’altitude, bénéficient d’une exposition sud-ouest sur les crêtes et les plateaux du Quercy.
Exceptionnel Cahors Prieuré de Bovila 2014, 100% Malbec, élevé en fûts de chêne durant 12 mois , qui doit son nom au prieuré de Bovila cité au XIVe siècle comme propriété du prieur de Catus puis des clarisses de Cahors..., aux taninsfermes et savoureux, tout en nuances avec des notes de griotte et d’épices, un vin qui poursuit sa belle évolution. Le CahorsChâteau de Bovila Vin Noir du Diable 2014, 100% Malbec, élevé en fûts de chêne neufs 18 mois, aux arômes de fruitscuits et de sous-bois, cerise, pruneaux, aux taninsfermes mais fondus, de belle évolution. On se fait plaisir avec le CahorsChâteau Bovila 2015, 80% Malbec et 20% Merlot, élevé en cuves béton pendant 12 mois, aux nuances de violette et de fraise des bois, riche en couleur, associant finesse et structure, un vin très abordable. Goûtez aussi le Cahors Prélude 2016, 100% Malbec, vin naturel sans sulfites ajoutés, au nez marqué par des notes de fruits mûrs (groseille, griotte) et de truffe, d’un grand équilibre, idéal avec une selle d'agneau aux petits légumes glacés ou un foie de veau poêlé, laitue braisée au bacon, notamment.
Vignoble de 14 ha sur sol et sous-sol argilo-calcaire (62% Merlot noir, 25% Cabernetfranc, 10% Cabernet-Sauvignon et 3% Malbec), avec une moyenne d’âge des vignes de 30 ans (labour des sols, vendanges manuelles triées, élevage en barriques...).
Excellent Saint-Émilion GC 2016, riche en couleur comme en matière, au nez intense de fruits noirs et d’humus, légèrement épicé, de bonne bouche, classique de ce beau millésime, très prometteur. Le 2015, est un vingénéreux, aux nuances caractéristiques de fruits rouges mûrs (prune, fraise des bois), légèrement épicé en bouche, charpenté, avec des tanins équilibrés. Le 2014, est vraiment savoureux, corsé, aux taninssouples, où se mêlent la griotte bien mûre, le poivre et la fraise des bois, de robe grenat soutenu, dense au nez comme en bouche.
Une propriété familiale de 15 ha (60% de Merlot, 30% de Cabernet franc et 10% de Malbec).
Un grand Pomerol 2016, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, parfumé, séveux, un vingénéreux. Le 2015, puissant en bouche, corsé, charpenté, avec des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir), d’un beau rouge profond, est un vin dense, mais aux tanins fins, qui mêle structure et distinction. Le 2014, au nez subtil, avec ses notes très caractéristiques et très persistantes de fumé et de fraise cuite, de bouche pleine, associant structure et finesse, de robe intense. “En 2014, nous précise Jean-Marie Garde, nous avons une très belle cuvée où l'on retrouve les repaires des millésimes habituels. Qualité et quantité sont présentes. Les tanins sont soyeux, aimables, de jolis Merlots avec un apport de Cabernets pour une grande qualité.”
Le 2013, de robepourpre, intense, est charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche fondue, et s’apprécie actuellement avec des brochettes d'agneau ou une oie rôtie. Très beau 2012, complexe, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins mûrs et riches, classique, élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue. Remarquable 2010, de robepourpre, dense et très parfumé (mûre, humus), avec des taninsronds mais présents, un vin au nez de fruits surmûris, d'une finale intense et bien typé, un vin épicé, persistant, bien charpenté, de bouche souple et charnue à la fois. Le 2009, au nez de cassis et de truffe, aux taninsfermes, est bien charpenté, ample en bouche, un vin racé et dense, de garde.
Goûtez également le Château Moulinet Lasserre 2016, un vingras, corsé, aux tanins puissants et mûrs, qui allie une belle structure tannique à une grande expression aromatique avec ce goût fumé, de bouche suave et velouté, de fort bonne évolution.
Jean-Marie Garde - Scea Garde-Lasserre
33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 10 41
DOMAINE L'ENTRE DEUX MONDES
Le choix de la culture biologique était évident pour ce passionné vétérinaire ostéopathe, créateur et organisateur de la Foire Biologique et artisanale de Libourne depuis 1999, qui s'est lancé dans l’aventure en 2004 avec 2,53 ha de vignes installées sur deux coteaux orientés nord-sud pour les Merlots (70%) et est-ouest pour les Cabernets-Sauvignon (30%). Les parcelles sont d’âges différents : 15, 30 et 50 ans. Vendanges manuelles et conviviales, tris sur pieds et sur table à l’entrée du chai, vinification sans apport de levures, élevage en cuves et en barriques. Certification Biodynamie Demeter depuis 2016.
“Mon objectif premier, dit Jean-François Moniot, est de produire un vin que j’aime et que je puisse avoir du plaisir à partager entre amis. Ma ligne de conduite est l’apprentissage et le respect d’un terroir et d’un lieu, pour élaborer un vin sincère et authentique.”
Un vrai coup de cœur pour ce Bordeaux Supérieur rouge 2017, subtil et souple, de bouche persistante aux nuances de fumé caractéristiques, tout en bouche, aux tanins équilibrés, encore un peu jeune mais très prometteur. Le 2016 est bien charnu comme il se doit, au nez riche dominé par les petits fruits noirs mûrs, tout en harmonie, un vin aux taninssoyeux et savoureux, d’excellente évolution.
Le 2015, qui poursuit son évolution, est un vin coloré, aux arômes persistants de petits fruits rouges mûrs et une touche de cannelle, avec des taninssouples et très équilibrés. Le 2014, est riche en couleur comme en arômes, aux connotations de fruits rouges à noyau, intense au nez comme en bouche, un vin charpenté et savoureux, au boisé harmonieux. Le 2012 est savoureux, de très bonne base tannique, gras, très équilibré, riche et charnu, au nez dominé par le cassis mûr et le fumé, un vin ample à déboucher actuellement sur un chou farci ou des filets de dinde sauce piquante.
Le 2011 est charpenté mais très élégant, de robe intense, aux nuances de vanille et de cassis, il est bien corsé, concentré au nez comme en bouche, très équilibré. Et enfin le 2010, charnu, épicé, aux tanins concentrés, tout en bouche, avec des nuances de mûre et de fumé, qui est de très bonne évolution.
Il y a aussi ce Bordeaux Supérieur rouge cuvée Lise 2012, élevage en barriques, qui mêle concentration aromatique et délicatesse en bouche, avec ces arômes d’épices (cannelle) et de griotte, aux tanins équilibrés, et ce Bordeaux Supérieur Adélaïde 2011, riche mais fin, très parfumé, au nez où dominent la prune et le musc, harmonieux, idéal avec des grillades au barbecue.
❤❤❤❤❤ Henri Duboscq (voir Haut-Marbuzet) et sa sœur Anne-Marie se sont associés à Philippe Jorand dans ce vignoble de 12 ha qui s'étend sur les communes de Gaillan et de Queyrac.
?On ne peut pas comparer le terroir de Layauga-Dubosq à celui de Haut-Marbuzet, nous explique Henri Duboscq. Ici, nous avons des sols d?argile. L?ambition de Haut-Marbuzet est la grandeur, l?ambition de Layauga est la gourmandise et le plaisir.
Dans le Haut-Médoc, on fait des vins un peu rustiques. De nos jours, avec le réchauffement climatique, l?inconvénient du terroir est un peu gommé, la chaleur permet aux raisins de bien murir. Château Layauga-Duboscq 2018 est un vin que l?on pourra boire peu de temps après la mise en bouteilles, ils seront succulents à déguster en 2020-2021. On doit toujours considérer le prix, par rapport à la qualité. On peut se régaler avec des vins du Château Layauga-Duboscq à 12 euros, c?est appréciable ! On ne peut commenter les vins sans parler des prix ! Ce sont des vins à boire assez jeunes, même si pour gommer la rusticité des vins du Haut-Médoc, je pratique un élevage ?à la bourguignone? avec bâtonnages en remettant les lies en suspension, c?est un élevage onéreux mais cela en vaut vraiment la peine! Château Layauga-Duboscq 2016 est d?une belle constitution vineuse alors que le 2017 est plus marqué par la distinction, l?élégance. Dans mon élevage, je privilégie le fruit, ici, les merlots et les petits verdots donnent de la rondeur au vin. 2016 aura une longévité supérieure au 2017. Ce sont des vins de convivialité, des vins de plaisir. Les grandes appellations ont une vocation un peu plus cérébrale et, le Médoc, est plus axé sur les vins-plaisir. Nous sommes attachés à la culture de la vigne puisque, dans les deux propriétés, sans être Bio, j?ai supprimé un traitement anti pourriture, je l?ai remplacé par un traitement par confusion sexuelle, je laboure 90 % des sols des deux propriétés pour ne plus désherber, j?observe une vigilance et une évolution vers le respect absolu de l?environnement.?
Une vraie gourmandise, en effet, que ce Médoccuvée Renaissance 2016, 50% de barriques neuves, de bouche délicate, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus...), c?est un vin intense au nez, ample en bouche, velouté, bien classique de ce très grand millésime bordelais. d'un beau rouge profond, de garde, bien entendu.
Le 2015, a une belle roberubis foncé, un vin représentatif de ce grand millésime, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, aux nuances de cassis et de sous-bois au palais, taninssoyeux mais denses, belle garde.
Excellent 2014, ample, de robe grenat intense, aux senteurs de prune et de mûre, de bouche très équilibrée, un vin bien caractéristique de ce millésime médocain, qui mêle structure et rondeur. Le 2013, de robepourpre soutenu, parfumé, séveux, est généreux et persistant en bouche.
Le 2012, tout en arômes, de bouche bien corsée, de couleur intense, allie rondeur et puissance, une très bonne structure et des arômes de fruitscuits et d?épices en finale. Le 2011, où l?élégance prime, est un vin qui mêle fermeté et délicatesse, au nez où dominent la fraise des bois mûre et les épices.
Le 2010, parfumé, typé, rond mais de jolie charpente, avec des connotations de fraise des bois et d'épices, tout en bouche, où se décèle une jolie finale corsée au palais.
Le 2009, d?un beau rouge profond, riche en fruits rouges et noirs, ample et structuré, tout en persistance d?arômes, tout en bouche, est à la fois puissant et gourmand. Excellent 2008, tout en couleur et en matière, au nez de griotte et de fumé, aux tanins mûrs, de belle couleur, parfumé, bien structuré, généreux comme ce 2006, de jolie robe grenat, aux arômes de fruits rouges, d?épices, de gibier, aux tanins bien enrobés, et le 2005, premier millésime, de bouche corsée et souple, qui développe un nez intense, marqué par des notes de petits fruits rouges à noyau, tout en arômes.
❤❤❤❤❤ Au XIXe siècle, Pierre Bourée reprend à Gevrey-Chambertin un commerce de vins, fondé en 1864, et lui donne son nom. Il acquiert ensuite en 1903 un clos ceint de murs, en bordure est de la D 974 (Dijon - Lyon), au lieu dit ?la Justice?. Pierre Bourée le plante en vigne et lui donne le nom de clos de la Justice. En 1922, son fils Bernard lui succède et créé l?enseigne actuelle de la maison : Pierre Bourée Fils. Il achète une parcelle de vignes en Grand Cru : Charmes-Chambertin. En 1945, Bernard Bourée commence à former son neveu, Louis Vallet. Celui-ci prend ensuite la direction de la maison, assisté de son frère François. Aujourd?hui, Bernard et Jean-Christophe Vallet dirigent la maison.
Voilà un très grand Charmes Chambertin Grand Cru 2011, de belle robepourpre, au nez puissant et subtil, aux connotations de cassis mûr et de truffe, fondu mais puissant, avec des tanins riches et veloutés à la fois, tout en charpente, très charmeur, très marqué par son terroir. Beau Mazys-Chambertin Grand Cru 2000, typé, de couleurpourpre, aux tanins riches et savoureux, parfumé (mûre, musc, épices...), alliant puissance et finesse, gras et intense, tout en bouche, classique et très harmonieux, de garde. Le Gevrey-Chambertinclos de la Justice 2012, intense, est harmonieux, aux notes de sous-bois et de griotte mûre, de bouche ample et fondue, classique de ce millésime.
Le Meursault 2012 est de belle robe, d?un bel équilibre, aux connotations florales subtiles, à la bouche fondue où se retrouvent des nuances de grillé et de pêche surmûrie, alliant puissance et souplesse. Le Chassagne-Montrachetblanc 2010, au nez subtil où se retrouvent les fleurs et les fruitssecs, équilibré et harmonieux, est suave, de bouche délicate, finement bouqueté, à déboucher sur une langouste ou des girolles à la crème. Savoureux Gevrey-Chambertin Premier Cru Les Cazetiers 2007, avec ces notes subtiles de pruneau confit, un vin marqué par le poivre et la vanille au palais, qui associe structure et suavité. Le Pernand-Vergelessesblanc est intense et floral, souple, avec des arômes de grillé et de pomme, gras, ample. Beau Pommard 2005, très parfumé (petits fruits rouges mûrs, humus...), avec cette pointe de griotte. À noter, La Table de Pierre Bourée, où l?on propose des menus dégustation avec 5, 7 et 9 vins. Les vins sont accompagnés de plats de la région.
Bernard et Jean-Christophe Vallet